Moins d’arbres et plus de béton
En 2020, la masse totale des constructions humaines (bâtiments, routes, plastiques, etc.) dépasse celle de l’ensemble des êtres vivants !
Ce constat a été établi par Emily Elhacham et ses collègues et publié dans la très sérieuse revue scientifique nature (voir ici).
Cette publication a largement été relayée par les journaux, les radios et les chaînes d’information.
Comme vous pouvez le voir sur la figure ci-dessous, la masse des bâtiments, routes, ponts, etc. dépasse celle des arbres et des arbustes. De même, la masse des objets et des déchets en plastique dépasse celle de tous les animaux !
Les huit milliards d’humains font partie des quatre milliards de tonnes de la biomasse animale... mais ne représentent que 2.5% !
En résumé :
La figure ci-dessous devrait, je pense, attirer votre attention. Elle montre la progression très rapide de la masse des constructions humaines, principalement du béton et des granulats (graviers, sables, etc.). Cette masse a dépassé la biomasse en 2020 (+/- 6 ans) :
Petite remarque : Pour des questions techniques, la biomasse mesurée est la biomasse sèche. Or, vous le savez, les êtres vivants contiennent beaucoup d’eau. En conséquence, s’il vous prenait l’envie de réellement peser tous les êtres vivants, sans les faire sécher avant, vous obtiendriez plutôt ceci :
Seconde petite remarque : Je vous laisse apprécier la pertinence des comparaisons présentées ci-dessus. De mon côté, je regrette que la comparaison « constructions humaines » vs « bioconstructions* » ne soit pas présentée.
* récifs coraliens, termitières, etc.